Selon l'association internationale pour la douleur : " la douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à un dommage tissulaire présent ou potentiel ou décrite en termes d'un tel dommage."
La douleur est difficile à définir. Elle est personnelle et subjective. Nous possédons tous les mêmes mécanismes de déclenchement à la douleur, néanmoins chacun de nous la ressent différemment.
Il s'agit d'une sensation complexe, à la fois physique et émotionnelle.
Physique: elle se caractérise par la localisation, l'intensité et l'évolution " çà pique, çà brûle, çà fait un peu ou très mal, çà augmente, çà diminue".
Émotionnelle: cela correspond à notre ressenti moral " c'est désagréable, c'est pénible, c'est insupportable, çà m'inquiète".
Comportementale: comment réagissons-nous à la douleur? Comment l'exprimons-nous? (position, cris, grimaces, plaintes).
Mentalement: comment gérons-nous la douleur? Comment l'interprétons-nous? Vivons-nous avec? Cherchons-nous à l'oublier?
Ces 4 aspects sont indissociables à la prise en charge d'une personne douloureuse. En sophrologie nous prenons en compte la cause physique mais aussi et surtout ce que la personne ressent physiquement et moralement.
La douleur a une fonction d'alerte et de protection: grâce à elle, nous sommes avertis de danger tant intérieur qu'extérieur. Cette détection se fait grâce à notre système nerveux, qui schématiquement se décompose en trois parties : les nerfs, la moelle épinière et le cerveau.
Elle apparaît à cause d'une anomalie et disparait quand celle-ci est éliminée. L'intensité n'est pas liée à se définition.
Caractéristiques de la douleur aigüe:
Elle est de courte durée ( de quelques heures à quelques semaines).
Elle est due à une cause précise (maladie, traumatisme, inflammation...)
La douleur aigüe est un processus physiologique, c'est un signal d'alarme. Elle est utile et protectrice.
Cette dernière a plusieurs caractéristiques:
Elle dure depuis au moins 3 mois, malgré un traitement anti-douleur.
Elle persiste alors que la cause de la douleur a disparu.
Elle est variable en intensité: augmente, diminue, disparait, réapparait sans explication véritable.
Elle est déstabilisante physiquement et moralement.
La douleur chronique n'a donc plus sa fonction utile et protectrice : elle est donc nocive.
L'être est bouleversé. Ses impacts sur la vie quotidienne importants : sommeil perturbé, appétit déréglé, fatigue et état de stress s'installent.
L'impact est aussi émotionnel, la personne change de caractère ( anxiété, déprime, voir dépression).
La reconnaissance de la douleur chronique est déjà un pas important à franchir. Sa prise en charge est pluridisciplinaire et la sophrologie est une composante de sa prise en charge.
La sophrologie travaille sur l'harmonie "corps/esprit".
Avec des exercices de visualisations positives, de respiration et des mouvements corporels doux, la sophrologie permet:
De mieux se vivre ici et maintenant.
D'apprendre la relaxation profonde.
D'accueillir ce qui est là.
De vivre ses sensations intérieures (parfois enfouies ou distordues).
De retrouver ses capacités de faire des projets.
De travailler sur la neuroplasticité par le biais du sensoriel et de se "recréer" un corps. Nous ne sommes pas que douleurs.
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